
Voyager par le goût
Parmi les délices de Calabre
Cette région libère des parfums intenses. Ici la cuisine est une fête d’ingrédients et de saveurs. Audacieuse, décidée, sincère, vive, authentique et passionnelle. Voilà les caractéristiques de la gastronomie calabraise mais aussi de l’ingrédient qui la symbolise : le piment, considéré comme un des plus aromatiques au monde. Le mérite en revient au climat méditerranéen et à la terre fertile où on le cultive.
Est-ce au piment que les calabrais doivent leur force de caractère ? Ou est-ce le piment qui pousse à l’image des calabrais qui l’adorent comme s’il était sacré ? Qui sait ? Il est en tous cas certain que ce petit joyau rouge est désormais reconnu comme l’essence même de la Calabre. Certains audacieux le savourent pur, pour découvrir son intensité et sa complexité aromatique. Autrement, on l’utilise pour ajouter de l’éclat aux recettes typiques.
À la manière de la ‘nduja, une charcuterie au goût tranché, si moelleuse qu’on l’étale sur du pain. La ‘nduja peut aussi devenir un condiment. Par exemple pour sublimer un plat de fileja, pâtes fraîches typiques, à la consistance tenace. À chaque fourchetée, on est traversés par la vivacité d’un plat qui transpire l’indomptable chaleur d’un peuple.
Mais Calabre ne se résume pas seulement au piquant. Il y a aussi l’huile d’olive extra vierge produite à partir des fruits d’arbres séculaires. Des arbres merveilleux qui semblent avoir pris la forme biscornue de leurs troncs des ruelles labyrinthiques de certains villages au cœur des terres. La Calabre signifie aussi l’odeur des champignons des sous-bois.
L’arôme d’herbes sauvages qui mettent le maquis méditerranéen sur la table. Des saveurs et des parfums de fruits et de légumes qui ne poussent que dans cette région. Comme le célébrissime oignon de Tropea, doux et délicat, pratiquement obligatoire dans la salade de tomates. Ou la bergamote, agrume à savourer en crème, liqueur et boisson ou bien à porter, comme ingrédient des parfums les plus recherchés. Ramassés ou cultivés, frais ou en conserve, les dons de cette terre son tous exceptionnels et uniques.
Cette région libère des parfums intenses. Ici la cuisine est une fête d’ingrédients et de saveurs. Audacieuse, décidée, sincère, vive, authentique et passionnelle. Voilà les caractéristiques de la gastronomie calabraise mais aussi de l’ingrédient qui la symbolise : le piment, considéré comme un des plus aromatiques au monde. Le mérite en revient au climat méditerranéen et à la terre fertile où on le cultive.
Est-ce au piment que les calabrais doivent leur force de caractère ? Ou est-ce le piment qui pousse à l’image des calabrais qui l’adorent comme s’il était sacré ? Qui sait ? Il est en tous cas certain que ce petit joyau rouge est désormais reconnu comme l’essence même de la Calabre. Certains audacieux le savourent pur, pour découvrir son intensité et sa complexité aromatique. Autrement, on l’utilise pour ajouter de l’éclat aux recettes typiques.
À la manière de la ‘nduja, une charcuterie au goût tranché, si moelleuse qu’on l’étale sur du pain. La ‘nduja peut aussi devenir un condiment. Par exemple pour sublimer un plat de fileja, pâtes fraîches typiques, à la consistance tenace. À chaque fourchetée, on est traversés par la vivacité d’un plat qui transpire l’indomptable chaleur d’un peuple.
Mais Calabre ne se résume pas seulement au piquant. Il y a aussi l’huile d’olive extra vierge produite à partir des fruits d’arbres séculaires. Des arbres merveilleux qui semblent avoir pris la forme biscornue de leurs troncs des ruelles labyrinthiques de certains villages au cœur des terres. La Calabre signifie aussi l’odeur des champignons des sous-bois.
L’arôme d’herbes sauvages qui mettent le maquis méditerranéen sur la table. Des saveurs et des parfums de fruits et de légumes qui ne poussent que dans cette région. Comme le célébrissime oignon de Tropea, doux et délicat, pratiquement obligatoire dans la salade de tomates. Ou la bergamote, agrume à savourer en crème, liqueur et boisson ou bien à porter, comme ingrédient des parfums les plus recherchés. Ramassés ou cultivés, frais ou en conserve, les dons de cette terre son tous exceptionnels et uniques.
Le compagnon omniprésent de toutes ces délices, sur toutes les tables calabraises, est le pain. Un chef d’œuvre célèbre dans toute la péninsule. Il est produit dans des dizaines de variétés différentes, typiques de beaucoup de petits villages à tradition boulangère. L’un des plus appréciés est celui de Cerchiara à l’excellence d’un autre âge. Il est léger et croquant, préparé lentement pour garder son parfum et sa fraîcheur jusqu’à dix ou quinze jours.
La Calabre est une terre d’abondance et de variété. Des caractéristiques qu’on peut retrouver dans ses recettes, simples et riches à la fois et toujours servies en portions généreuses. Essayez de compter les ingrédients du gratin de pâtes ou bien de résister à vous re (ou re re) servir devant un plateau de desserts traditionnels comme la pitta « ‘mpigliata » de San Giovanni in Fiore. Friable et parfumée, elle révèle dans la bouche un feu d’artifice de fruits secs, zeste d’agrumes, épices et miel local. Ou, comme les « bocconotti » de Mormanno, un triomphe de confiture maison de raisin ou de griotte, scellé dans une pâte à la recette vieille de trois siècles. Essayez, essayez donc de résister…
« Savourer la Calabre » signifie goûter des délices qui feront danser la tarantella à vos papilles. C’est une expérience intense et inoubliable qui conquiert le cœur et le palais de tous.
Le compagnon omniprésent de toutes ces délices, sur toutes les tables calabraises, est le pain. Un chef d’œuvre célèbre dans toute la péninsule. Il est produit dans des dizaines de variétés différentes, typiques de beaucoup de petits villages à tradition boulangère. L’un des plus appréciés est celui de Cerchiara à l’excellence d’un autre âge. Il est léger et croquant, préparé lentement pour garder son parfum et sa fraîcheur jusqu’à dix ou quinze jours.
La Calabre est une terre d’abondance et de variété. Des caractéristiques qu’on peut retrouver dans ses recettes, simples et riches à la fois et toujours servies en portions généreuses. Essayez de compter les ingrédients du gratin de pâtes ou bien de résister à vous re (ou re re) servir devant un plateau de desserts traditionnels comme la pitta « ‘mpigliata » de San Giovanni in Fiore. Friable et parfumée, elle révèle dans la bouche un feu d’artifice de fruits secs, zeste d’agrumes, épices et miel local. Ou, comme les « bocconotti » de Mormanno, un triomphe de confiture maison de raisin ou de griotte, scellé dans une pâte à la recette vieille de trois siècles. Essayez, essayez donc de résister…
« Savourer la Calabre » signifie goûter des délices qui feront danser la tarantella à vos papilles. C’est une expérience intense et inoubliable qui conquiert le cœur et le palais de tous.
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